Premièrement, dans le secteur de l'énergie, nous manquons des filières de combustible solide de récupération (CSR) alors que ces produits sont devenus aujourd'hui stratégiques : en effet, nous savons les trier et nous les exportons. De plus, ces filières représentent des coûts d'investissement et des volumes relativement faibles. Ces produits sont par exemple utilisés dans les pays nordiques, en Suisse et en Allemagne pour chauffer des piscines urbaines.
Deuxièmement, dans la filière des biodéchets, la méthanisation se développe. Cette source d'énergie amalgame à la fois des déchets émis par les ménages, par les industriels et par la filière agricole. Il s'avère donc délicat d'évaluer avec précision le volume nécessaire pour développer les filières. Par exemple, bien qu'il s'agisse d'un enjeu essentiel, il est très difficile de faire émerger des filières de sidérurgie, par exemple les aciers au manganèse utilisés dans l'armement pour les blindages d'engins militaires.