Il est difficile de répondre de manière globale. Il convient tout d'abord d'évoquer la question de la comparaison entre les produits du recyclage et les matières vierges ou matières fossiles. Leurs cours mondiaux connaissent des fluctuations importantes auxquelles le prix des matières recyclées s'ajuste de manière assez naturelle. Par exemple, lorsque le cours du minerai de fer baisse, l'acier frais devient plus compétitif, et nous ajustons alors le prix d'achat aux collectivités locales qui vont ainsi voir baisser le prix de reprise des ferrailles.
Afin de soutenir de manière durable la compétitivité de l'industrie du recyclage, il conviendrait de diminuer le prix de l'électricité puisqu'il s'agit de l'un de nos principaux facteurs de coût et de faciliter l'incorporation des matériaux et de consolider la demande. Nous avons connu des moments difficiles, notamment lorsque pendant la crise sanitaire, le prix du pétrole est devenu négatif et les acheteurs se sont retournés vers le marché des matières vierges. Nous étions alors très inquiets pour l'industrie du recyclage du plastique, qui a connu un fort déclin de la demande. Il nous revient aussi d'améliorer la productivité au quotidien, avec une innovation permanente des technologies de tri, de la protection liée à l'air et de la protection incendie. À travers le CSF, différents axes sont développés en ce qui concerne l'intégration du numérique dans nos installations, la robotisation et l'innovation.