Jamais notre profession n'a été l'objet d'un tel intérêt de la part de nos gouvernants. Un plan de relance à hauteur de 500 millions d'euros a suscité une grande satisfaction au sein de notre secteur. Nous nous sommes immédiatement mobilisés pour le faire appliquer à différents niveaux. Nous avons ensuite été déçus de constater que, contrairement aux grandes entreprises du secteur qui ont l'habitude de solliciter les aides publiques, les PME et les ETI n'ont pas pleinement su saisir cette opportunité. Ainsi, nous nous réjouissons de l'engagement additionnel de 370 millions d'euros mais il sera nécessaire de mettre aussi en place quelques mesures d'accompagnement pour les PME et les ETI. Ces aides sont très ciblées, ce qui est souhaitable notamment pour sur les chantiers d'importance comme le combustible de substitution. En revanche, les PME, qui s'inscrivent plus dans la réactivité que dans la prospective, ne pourront pas autant bénéficier du plan de relance que les grandes entreprises si aucune initiative n'est prise à ce sujet.