Comme l'ensemble des secteurs, l'industrie du recyclage connaît actuellement un déficit de salariés. Notre filière emploie du personnel de très haut niveau tel que des ingénieurs, mais également de très nombreuses personnes peu qualifiées, notamment sur les centres de tri. La formation du personnel est très rapide pour les opérations basiques de tri et de contrôle. Au début de mon mandat, qui a commencé il y a un an, nous avons lancé un grand chantier sur la formation et je pense qu'à moyen terme, nous parviendrons à satisfaire la demande du secteur. Notre objectif est de recruter environ 10 000 salariés supplémentaires, soit 25 % des emplois actuels puisque notre convention collective concerne 31 000 salariés.
Dans le territoire frontalier où je réside, près d'Annecy, notre main d'œuvre est attirée par des emplois dans le pays voisin. Nous disposions de chauffeurs poids lourds précédemment formés par le service militaire, mais il n'existe aujourd'hui plus suffisamment de formation en la matière. Notre secteur souffre ainsi aujourd'hui d'une pénurie de salariés, comme la plupart des secteurs professionnels. Parallèlement, il existe des personnes au chômage certainement inemployables mais certaines filières du recyclage peuvent accueillir de nombreux employés très peu qualifiés.