Vous indiquez qu'il n'existe plus de politique industrielle et que cette dernière est macroéconomique. Or je n'ai pas le sentiment qu'il s'agit du mouvement dans lequel s'inscrit la politique actuelle. Avec le programme Territoires d'industrie, l'industrie est le fer de lance de la politique territoriale tandis qu'elle reçoit les moyens locaux pour investir. Avec le plan France relance, nous avons mis en place un plan de 100 milliards d'euros, dont 30 milliards d'euros sont consacrés à l'industrie en territoire. Il s'agit d'un investissement inédit qui irrigue les territoires. Dans nos circonscriptions, des petites et moyennes entreprises (PME), des entreprises de taille intermédiaire (ETI) et des filières ont pu bénéficier de l'investissement de l'État pour renouveler et moderniser des lignes de production, se lancer dans des filières de recyclage et innover pour être à la pointe de la compétitivité. Le plan France 2030 a également annoncé des investissements industriels pour préparer l'avenir. Vous avez évoqué les gigafactories. Celles-ci constituent une préoccupation du gouvernement. Elles sont au centre de notre politique. Par ailleurs, celle-ci apporte des résultats. Nous avons recréé de l'emploi industriel en 2017, 2018 et 2019. La croissance économique est supérieure à 6 % tandis que le chômage a diminué et se situe à 7,6 %. Des entreprises nous indiquent qu'elles ont du mal à recruter. Je comprends donc difficilement votre diagnostic.