Nous devons réinventer la raison d'être de l'industrie pour attirer de nouveau les jeunes. Deux pistes existent. La première concerne la décarbonation de l'industrie. La jeunesse veut aujourd'hui s'investir dans le développement durable. C'est un vecteur d'attraction car on peut choisir d'être utile là où les émissions de carbone se passent pour contribuer à trouver des solutions pour les limiter.
Le deuxième vecteur réside dans l'innovation. L'innovation s'est longtemps déroulée loin de l'industrie. Nous revenons dans un cycle où l'innovation va de pair avec la science dans l'industrie. L'innovation ne se fait plus uniquement dans les plateformes internet, mais dans le monde industriel et par la science.
Sur ces deux vecteurs, une vraie campagne de recrutement et de communication est nécessaire. Je pense à Thomas Pesquet, dont la présence sur les réseaux sociaux suscitera probablement la vocation de toute une génération d'astronautes. Nous devons procéder de la même manière pour l'industrie.