. Dans le domaine pharmaceutique, le projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) pour 2022 intègre une clause rapprochant la question industrielle de la question du prix du médicament. Elle permettra de prendre en compte dans la commande publique des critères de proximité, de localisation et de sécurité des approvisionnements. Quel est votre regard sur ce sujet ?
Au sujet de l'automobile, nous ressentons une inquiétude que vous avez confirmée sur la relation entre constructeurs, sous-traitants et fournisseurs. Ces derniers travaillent sous une contrainte très importante, en raison de la baisse des volumes, des stocks déportés à la charge des fournisseurs et sous-traitants, du refus des constructeurs d'accepter les hausses de prix issues du coût matière, et des gains de productivité demandés dans les années à venir. Nous craignons des défaillances des sous-traitants et fournisseurs qui risquent de se trouver dans des situations intenables. Quelles sont vos préconisations pour que ces relations entrent dans une nouvelle dynamique ? Nous craignons que toute la chaîne de sous-traitance soit fragilisée et que l'industrie automobile dépende fortement demain de fournisseurs étrangers, qui remportent de plus en plus d'appels d'offres des constructeurs.