Intervention de Marie-George Buffet

Réunion du jeudi 17 septembre 2020 à 9h00
Commission d'enquête pour mesurer et prévenir les effets de la crise du covid-19 sur les enfants et la jeunesse

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-George Buffet, rapporteure :

Vous avez souligné qu'il ne fallait pas parler de la jeunesse, mais des jeunes dans leur diversité de situations ; c'est un point important.

Vous montrez que les problématiques aggravées par le covid-19 étaient en fait des problématiques préexistantes. Elles appellent des réponses de fond et rapides pour que les jeunes de 18 à 25 ans soient, en effet, considérés comme des citoyennes et des citoyens à part entière, avec une logique de droits : droit à l'autonomie financière, droit à la formation, droit à l'emploi.

Plusieurs associations proposent que le RSA soit attribué aux jeunes de 18 à 25 ans, mais, dans le même temps, vous réclamez un accompagnement de cette mesure. Quelle forme devrait prendre, pour vous, cet accompagnement ? Quelles seraient les institutions capables de mener cet accompagnement du jeune et de sa formation vers un emploi stable ?

Vous avez aussi évoqué l'accès aux activités sportives et culturelles. Vous avez dit qu'il s'était produit un recul de l'engagement collectif de la part de certains jeunes lors de la pandémie. En cette rentrée, voyez-vous un changement ? Ces jeunes reprennent-ils le chemin de l'engagement associatif ? Les associations, notamment sportives, reprennent-elles leurs activités ? Quelques éléments me font penser que cette reprise est lente. Quel est votre avis sur l'aide apportée dans le plan d'urgence aux associations, notamment aux associations d'éducation populaire et de jeunesse ?

Je souhaiterais connaître votre réaction face à la couverture médiatique du comportement des jeunes pendant le confinement et après le confinement. Nous avons souvent vu des images de jeunes qui ne se protégeaient pas, qui faisaient la fête et qui étaient montrés du doigt. L'action de solidarité des jeunes, particulièrement l'action des associations de jeunesse, a en revanche été peu traitée par les médias.

Enfin, quel est le chemin à suivre pour que les associations de jeunesse et d'éducation populaire soient vraiment coauteurs des décisions concernant les jeunes ? Quels sont pour vous les chemins d'une nouvelle démocratie entre l'État français et les associations de jeunesse et d'éducation populaire ?

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