En ce qui concerne l'accompagnement, il existe déjà des acteurs dans les territoires. Les missions locales ont des outils d'accompagnement, mais qui ne répondent pas bien aux problèmes aujourd'hui. Ainsi, la garantie jeunes s'élève à 480 euros par mois pendant un an. Certains jeunes qui en bénéficient prennent un logement, sont accompagnés pendant un an, mais n'ont ensuite plus de ressources et se retrouvent dans la même « galère » qu'avant.
Transformer ces dispositifs en un droit pour que les jeunes qui ne sont ni en emploi ni en formation soient accompagnés serait faisable assez rapidement. Cela changerait la logique.
Enfin, sur la démocratie, les organisations étudiantes et mouvements de jeunesse sont présents depuis deux mandats au sein du Conseil économique, social et environnemental. Ils ont montré leur implication et je pense que l'intérêt de la présence d'organisations de jeunes est reconnu par l'ensemble des partenaires. Nous avons beaucoup défendu la réforme consistant à mêler des organisations et des citoyens dans cette assemblée pour être plus en prise et pouvoir mieux soutenir nos travaux et la construction de la loi. Je pense que cette réforme est reconnue par tous. Il est important que les organisations de jeunes ne disparaissent pas du CESE. Elles sont actuellement cinq et il faut qu'elles puissent demain continuer à porter une voix.