Nous avons vu effectivement des formes de violences sur les réseaux sociaux, en particulier chez les lycéens et les lycéennes avec les comptes dits « fisha » sur Instagram. Ce sont en fait des groupes de cyberharcèlement visant en particulier les jeunes filles. Vous parliez de la différence entre jeunes femmes et jeunes hommes ; il s'est produit des faits de violences ciblées spécifiquement sur les jeunes femmes sur les réseaux sociaux.
Le comité français du Fonds des Nations unies pour l'enfance (Unicef France) a mis en place des campagnes sur la question des violences familiales, notamment celles faites aux enfants, avec le numéro 3919. Des associations, dont le FFJ entre autres, ont porté ce numéro pour aider les enfants à signaler ces cas de violence ou de harcèlement.
Nous n'avons pas encore parlé des jeunes lesbiens, gays, bisexuels et transgenres (LGBT+). Je pense que certaines associations sont à auditionner plus spécifiquement sur cette question, notamment le Mag Jeunes LGBT qui fait partie de notre réseau. Il existait déjà des problèmes d'inégalités et de violences sur les jeunes LGBT ; ils ont été encore exacerbés, accrus durant le confinement. Je pense que cela pourra faire l'objet d'un débat spécifique dans cette commission d'enquête.