Je précise que je suis vice-présidente du réseau des missions locales. Nous savons que, durant cette crise, tous les réseaux ont été très mobilisés. Le réseau des missions locales a fait une enquête auprès des jeunes qui étaient accompagnés. Avez-vous eu aussi la possibilité de mener des enquêtes flash sur la perception que les jeunes avaient de cette crise ?
Nous savons la difficulté de recueillir la parole des jeunes. Bertrand Schwartz disait toujours : « On ne fera jamais rien sans les jeunes. C'est compliqué d'aller chercher les jeunes, c'est compliqué de les impliquer. » Quelles sont vos propositions pour impliquer davantage de jeunes ? Nous avons toujours un peu les mêmes interlocuteurs et il faudrait aller chercher les jeunes que nous n'entendons jamais.
Je vous informe par ailleurs de l'existence d'un observatoire du décrochage scolaire en Bretagne depuis 2019. C'est un bon exemple qui est peut-être à dupliquer sur notre territoire national.