Vous évoquiez la problématique de la faim dans les pays émergents, qui tue des milliers d'enfants au quotidien. A l'inverse, dans nos pays dits développés, l'obésité se renforce avec le covid-19. Hier, l'Unicef a publié une étude alertant sur le fait que parmi les 38 pays les plus riches au monde, la France se situe en 18e position quant à la santé physique des enfants sur ce facteur d'obésité. Un adolescent sur trois entre 15 et 19 ans est atteint d'obésité. Nous pouvons donc imaginer qu'avec le covid-19 et les facteurs que nous avons évoqués (écrans, confinement, alimentation déréglée), ce phénomène va s'accélérer. Selon vous, que pourrions-nous envisager pour inverser cette courbe ?
Enfin, nous avons évoqué la problématique des violences faites aux enfants. D'importantes campagnes ont été menées durant le confinement contre les violences intrafamiliales et conjugales. Un numéro d'appel, le 119, a été mis en place et son utilisation a explosé. Malheureusement, les cellules de recueil, de traitement et d'évaluation des informations préoccupantes (CRIP) qui étaient censées récupérer les informations préoccupantes, fonctionnaient en mode dégradé. Très souvent, l'information s'est perdue.