Vous avez parlé du retard important de diagnostic pour le diabète de type I. Je rappelle que le diabète de type I n'est pas associé à l'obésité. Il existe sur ce sujet une croyance erronée que je combats.
Ma question porte sur les causes de ce retard de diagnostic : s'agit-il d'effets psychologiques qui ont dissuadé les parents de se rendre chez le médecin ou de téléconsulter ? Les signes chez l'enfant du diabète de type I sont bien identifiés. S'agissait-il d'une réticence psychologique à se rendre à l'hôpital ?
Nous en arrivons aux parents, et ma question rejoint l'intervention de mon collègue au sujet de la pédagogie. En termes de communication dans une période épidémique, pour éviter ces réticences des parents et pour les rassurer, pour ne pas les empêcher de recourir à la médecine, comment pourrions-nous agir pour faciliter l'information des parents, qui, pensant bien faire, ont tendance à surprotéger leurs enfants ? J'élargis également cette question vers certains enseignants.