Après nous être penchés sur la santé physique, nous allons désormais aborder la santé mentale des jeunes en nous intéressant aux troubles psychiques des enfants et des adolescents induits par le confinement, aux suites du confinement, mais aussi pendant cette période de réapparition du covid-19.
Mesdames, nous souhaiterions vous entendre sur les conséquences positives et négatives de cette crise sanitaire – j'insiste sur le fait qu'il puisse y avoir des conséquences positives et j'aimerais qu'elles ne soient pas occultées – sur la santé mentale des enfants et des jeunes, notamment sur les troubles résultant de ce confinement – totalement inédit sur les tablettes des psychologues et des psychiatres – de huit semaines, que ce soit l'anxiété, le sentiment d'isolement, les troubles du sommeil, la perte des repères, les effets de l'exposition accrue aux écrans, le manque d'espace structurel de notre société et conjoncturel pendant la crise, et la façon dont ces troubles ont pu évoluer à la sortie du confinement. J'aimerais aussi, je le redis, que vous traitiez des effets positifs, des ressorts que cette situation a pu déclencher chez les jeunes.
Vous nous avez fait parvenir, Madame Lacour Gonay, un document sur les initiatives menées depuis mi-mars 2020 par des professionnels intervenant en pédopsychiatrie. Nous y reviendrons.
L'article 6 de l'ordonnance du 17 novembre 1958, relative au fonctionnement des assemblées parlementaires, impose à toute personne auditionnée par une commission d'enquête de prêter serment de dire la vérité, toute la vérité, rien que la vérité. C'est pourquoi je vous invite à lever la main droite et à dire : « Je le jure. ».