Je confirme que notre observatoire national des incidents et accidents mis en place au début des années 2000 n'a pas enregistré de hausse statistique. Par contre, la nature des violences a évolué et nous avons observé des dégradations de biens durant le confinement. Les gamins ont passé leurs nerfs sur la porte, la paroi… Nous répondons de façon durable aux violences entre jeunes à travers des outils que nous avons développés, dont la médiation. Nous avons formé des jeunes qui deviennent co-médiateurs avec un adulte. Nous utilisons aussi l'éducation positive à la paix.
Nous ne sommes pas des experts des violences conjugales. Nous avons un établissement qui accueille des jeunes femmes victimes de maltraitances. Les autorités nous ont demandé si nous pouvions augmenter d'un tiers nos capacités d'accueil. Nous avons répondu favorablement et de fait, hélas, l'établissement est plein aujourd'hui. Ces femmes restent chez nous le temps qu'une solution soit trouvée. Elles ne retournent pas dans leur foyer tant que le conjoint y est.