Vous avez tous posé la question de la coordination. Vous avez été capables, en temps de crise, par des volontés qui se sont ajoutées, de créer des dispositifs transitoires. Comment se donner les moyens de rendre ces dispositifs de coordination permanents, afin d'intervenir à tout moment de la vie du jeune touché par le handicap et à tout moment de la vie de sa famille ? Vous avez posé la question du porteur, c'est-à-dire du chef de file de ces coordinations nécessaires. Pour ma part, je ne pense pas que l'Éducation nationale soit la mieux placée. Avez-vous une idée de qui pourrait être ce porteur ? Madame Langloys, vous avez parlé parfois d'incompétence. Quels sont les besoins en termes de parcours de formation ? Ne faudrait-il pas allonger ces parcours, pour les rendre plus horizontaux ?
En ce qui concerne l'inclusion en milieu ordinaire et en milieu scolaire, si je vous entends bien, madame Pareux, vous dites que l'inclusion est nécessaire en complément d'autres modes d'accueil. L'inclusion en milieu ordinaire et scolaire n'est pas suffisante selon vous ; il faut préserver d'autres modes d'accueil, d'autres moments. Vous avez parlé de temps partiels. Qu'entendez-vous par là ? Il me semble important d'apporter des précisions. J'entends bien tous les discours politiques prononcés sur l'inclusion. Est-ce vraiment la solution ou une partie de la solution, qui a besoin d'être complétée par d'autres démarches ?