Merci beaucoup pour vos témoignages, poignants. Nous avions commencé à réfléchir sur l'école de la confiance après avoir été interpellés par l'école Tournesol, une école hors contrat qui voulait passer sous contrat. Celle-ci n'était pas adossée au système scolaire, mais avait l'ambition de continuer à faire progresser les enfants, à leur rythme. Nous n'avions pas réussi à trouver un créneau pour cette école. Les familles étaient obligées de payer un montant assez élevé pour disposer d'un « plan B ».
Je reviens donc sur la notion de sur-mesure. Les familles possèdent-elles un référent ? Un club de judo de ma circonscription propose des cours pour les personnes en situation de handicap, mais on m'a expliqué qu'obtenir la subvention relevait également du parcours du combattant. Un référent, sorte de numéro vert, devrait être proposé aux familles, afin de leur construire un parcours sur mesure, un « mix école-loisirs-temps de répit ». Ce référent devrait être doté d'une vision de l'existant sur le territoire et permettre d'initier des actions lorsque l'offre est inexistante. En outre, l'ambition doit être plus forte pour renforcer la taille des IME et en faire de véritables plateformes éducatives, avec une volonté d'acquisition et d'apprentissage très forte pour ces jeunes, alternative au tout-inclusion, qui ne fonctionne pas systématiquement. Je pense que des dispositifs doivent être créés.