Je partage partiellement ce qui vient d'être dit. Beaucoup de choses restent à faire au niveau de l'ASE, mais des débuts d'expérimentation existent, qui ne sont pas propres à notre territoire. Des institutions travaillent ensemble pour faire en sorte d'assurer, lorsque nécessaire, une mesure ordonnée par un juge dans un cas précis et proposer un accompagnement du fait de la vulnérabilité et du handicap d'un jeune. Ces initiatives sont toutefois minimes par rapport au besoin.
En ce qui concerne le rôle des ARS, du travail médico-social et de l'école, des textes existent. L'intention au niveau des services de l'État est également bien présente. La difficulté est que la politique des enfants est morcelée. Une synchronisation des moyens et des acteurs est nécessaire pour obtenir un résultat patent sur les territoires. Cela passe par une forme de stabilité et la volonté des services déconcentrés, des collectivités locales et des acteurs associatifs. Souvent, l'inertie crée à juste titre l'impatience des familles. Je ne connais aucune ARS qui soit contre le principe d'aller à l'école. Les ARS souhaitent de plus en plus développer des unités maternelles ; ces dernières sont insuffisantes en nombre, mais l'intention est bonne. Il en est de même pour la partie élémentaire et les collèges. Nous ne régressons pas d'année en année, même si les progrès sont largement inférieurs aux besoins.