J'ai appris qu'une solution que nous avions proposée a vu le jour : le partage de jardins. Cette initiative pourrait perdurer, parce qu'elle va bien au-delà d'un petit morceau de terrain qu'on propose à un enfant handicapé qui reste, sinon, claquemuré dans sa maison – ce qui était le premier objet de cette initiative. C'est déjà merveilleux que cette dernière ait pu exister. Les maires étaient tellement prudents qu'ils ne voulaient pas cosigner ce genre d'initiative citoyenne, mais le dispositif a fonctionné. C'est un formidable outil d'inclusion, indépendamment du covid. Les femmes seules au RSA que nous évoquions n'ont pas de jardin. Ce partage de l'espace avec les enfants mérite d'être poursuivi.