Ces enfants qui vivent la plupart du temps dans des camps instables, dont ils sont parfois expulsés, ont aussi besoin de mesures de stabilisation. Or des expériences intéressantes sont en cours, comme des accords passés entre les villes et les préfectures : la ville crée des appartements relais au sein desquels les familles s'installent, puis la préfecture les loge définitivement, ce qui offre de la stabilité aux enfants qui n'ont pas à changer d'école.
Tel est également le cas pour les enfants des familles « du 115 » - quel terrible terme -, qui se voient loger dans des hôtels très éloignés des écoles : les enfants sont alors déscolarisés ou partent à six heures du matin pour pouvoir rejoindre leurs lieux de scolarisation. Je pense donc que pour eux aussi, il conviendra de se pencher sur des mesures très concrètes, puisque, selon une loi en préparation, l'école va devenir obligatoire dès l'âge de 3 ans, mais encore faut-il que les enfants soient logés près des écoles.