. Encore faut-il également assurer la trêve en matière d'expulsions et prendre en compte le fait qu'un enfant est un enfant, et qu'il s'avère déjà extrêmement compliqué de survivre intellectuellement et physiquement, dans un hôtel social. Pendant le confinement, rien n'aurait été possible sans les associations et leur foi chevillée au corps, avant même l'État et les préfectures, parce qu'elles avaient déjà accès à ces populations. Nous avons du mal à imaginer comment il est possible de grandir dans ces conditions-là.
Je pense donc que nombre de sujets méritent d'être abordés sous un angle extrêmement positif, à savoir la plus-value de ces enfants-là pour la France, des enfants volontaires, créatifs, dégourdis, voire survivants. De quelle manière peut-on désenclaver pour ne pas en faire de jeunes délinquants ? Cela paraît évident, mais nous devons construire ce qui peut accompagner cette richesse.
Je vous remercie beaucoup d'être venus parmi nous.