Quelle est votre appréciation du fonctionnement, pendant le confinement et pendant les semaines qui ont suivi, de la chaîne pénale et du traitement par les parquets des différentes plaintes ? Nous avons en effet auditionné toute une série d'associations avec lesquelles vous travaillez qui, elles, avaient une vision différente et insistaient sur le fait que la justice n'avait pas pu opérer les traitements nécessaires, suite aux plaintes déposées.
Par ailleurs, vous nous avez parlé du profil des auteurs de violences, mais disposez-vous également de statistiques relatives à l'âge des enfants victimes ? Avez-vous rencontré, pendant le confinement, des problèmes particuliers avec des adolescents plus ou moins isolés, en rupture familiale ?
Dans la situation inédite que les forces de police et de gendarmerie ont connue, avec des responsabilités liées à la pandémie, avez-vous pu maintenir les auditions d'enfants dans les unités d'accueil ? En temps ordinaire, privilégiez-vous les auditions dans les unités d'accueil ou préférez-vous faire déplacer les enfants dans vos structures ?
Enfin, comment avez-vous noué des liens avec toutes ces associations et comment se traduisent-ils au niveau départemental ? Sont-ils construits uniquement au niveau national ?