La police nationale n'a aucune position de principe à propos des unités d'accueil : en fonction de la nature de l'affaire, de l'intérêt de l'enquête et de l'intérêt du mineur, il vaut parfois mieux réaliser l'audition au sein d'un service de police, et parfois non. Bref, les décisions se prennent au cas par cas.
Je ne sais toutefois si les observations que vous avez recueillies concernent un secteur géographique déterminé. Nous travaillons avec le ministère de la Justice, qui souhaite développer ces unités, mais il convient aussi de tenir compte des contraintes opérationnelles des services. Si les distances sont courtes, se rendre dans une unité ne pose pas de difficulté. Pour nos camarades de la gendarmerie en revanche, les difficultés seraient grandes s'ils devaient se rendre dans les centres urbains pour entendre les victimes dans des endroits uniques.
Notre position s'avère donc souple et pragmatique. En tout état de cause, elle est toujours prise au regard des nécessités de l'enquête et de l'intérêt de la victime.