Je remercie les bénévoles de la Croix-Rouge, des Restos du Cœur, du Secours Catholique et d'ATD qui apportent un peu de chaleur et contribuent de façon très concrète à la vie ou à la survie d'un certain nombre d'entre nous.
Je souhaite revenir sur l'anticipation. Nous avons évoqué le confinement et le post-confinement. La crise sanitaire dans laquelle nous nous installons durera peut-être un ou deux ans. La crise sociale et économique risque de s'installer en dépit des mesures prises par le Gouvernement pour tenter de temporiser. Quelles projections établissez-vous quant à l'action et aux nouveaux bénéficiaires qui pourraient arriver dans vos associations ?
Nous faisons face à un phénomène nouveau concernant les étudiants qui n'ont pu obtenir de job d'été ou d'appoint et ont vendu tout ce qu'ils avaient, jusqu'au moment où ils se trouvent contraints d'arrêter leurs études faute de moyens. En outre, les jeunes diplômés ne trouvent pas de travail. Ce type de population vient-il vers vous dans sa précarité ?
Je rappelle la volonté de développer 100 000 nouveaux services civiques, lesquels pourraient constituer une passerelle pour certains étudiants, voire pallier la problématique de carence de bénévoles qui pourrait survenir dans les mois à venir. Les services civiques pourraient-ils constituer une alternative, voire une solution partielle ?
Par ailleurs, comment vos associations travaillent-elles ensemble et se coordonnent-elles ?