Le collectif ALERTE compte 36 associations dont Emmaüs, la fondation Abbé Pierre, la Fondation Agir contre l'exclusion (FACE), le Secours Catholique, ATD Quart Monde, Médecins du Monde et l'Union nationale interfédérale des œuvres et organismes privés non lucratifs sanitaires et sociaux (UNIOPSS), laquelle dispose de moyens supérieurs à ceux de nombre d'entre nous. Nous réfléchissons très régulièrement ensemble aux problématiques auxquelles nous sommes confrontés et à nos méthodes d'action pour faire avancer nos partenariats avec le Gouvernement.
Depuis trois ans et demi, nous avons été considérablement consultés et avons participé à de nombreux groupes de travail, notamment sur le revenu universel d'activité (RUA) pour nous entendre dire, début septembre, qu'il est enterré. Nous avons beau être bénévoles et avoir bon cœur, nous fatiguons car nous sentons que les personnes que nous côtoyons au quotidien vivent encore plus mal en ce moment.
Je connais de nombreux jeunes du quart monde dont le parcours scolaire a été totalement désastreux et qui se retrouvent dans le SMV où l'on parvient à leur apprendre à lire et à écrire, et où ils passent le certificat de formation générale (CFG), qui est l'équivalent du certificat d'études. Il s'agit souvent d'un lieu qui permet ensuite à ces jeunes d'intégrer des formations.