Bonjour à toutes et à tous. Nous poursuivons nos auditions sur la scolarité des enfants et adolescents et les enjeux de la continuité pédagogique durant la crise sanitaire. Nous recevons, pour cette seconde table ronde de la journée, des représentants des associations des parents d'élèves : Mme Violaine Bigot, membre du bureau national de l'Association des parents d'élèves de l'enseignement libre (APEL), et M. Christophe Abraham, secrétaire général adjoint ; Mme Carla Dugault, co-présidente de la Fédération des conseils de parents d'élèves des écoles publiques (FCPE) ; Mme Myriam Menez, présidente de la Fédération des parents d'élèves de l'enseignement public (PEEP) du département du Val-de-Marne.
Après avoir entendu des organisations représentatives des personnels enseignants et de direction, nous souhaiterions obtenir votre éclairage, en tant que parents d'élèves, sur l'impact de la crise sanitaire sur la scolarité de vos enfants, lors de la fermeture des établissements scolaires le 16 mars dernier, lors de leur réouverture par étapes à compter du 11 mai, puis lors de la rentrée scolaire de septembre 2020, qui n'est évidemment pas une rentrée comme les autres.
Nous souhaiterions vous entendre sur la poursuite de la scolarité des enfants durant le confinement ; sur les outils mis à la disposition des enseignants, des enfants et des parents ; sur les difficultés rencontrées ; sur la mise en œuvre des classes virtuelles ; sur la motivation des enfants et les risques de décrochage.
Nous souhaiterions également connaître votre sentiment sur la perception, par les lycéens, du remplacement des épreuves du baccalauréat par le contrôle continu, qui les prive, en quelque sorte, d'un rite de passage, ainsi que sur les enjeux de l'inscription sur Parcoursup dans ce contexte particulier.
Nous serions par ailleurs désireux de vous entendre sur les conditions de la reprise de la scolarité à partir du 11 mai ; sur le caractère inédit d'une école facultative au printemps dernier ; sur votre appréciation des protocoles sanitaires qui se sont succédé.
Nous avons décidé de rendre publiques nos auditions ; par conséquent, celles-ci sont ouvertes à la presse et rediffusées en direct et en différé sur le site internet de l'Assemblée nationale.
L'article 6 de l'ordonnance du 17 novembre 1958 relative au fonctionnement des assemblées parlementaires impose aux personnes auditionnées par une commission d'enquête de prêter le serment de dire la vérité, toute la vérité, rien que la vérité. Je vous invite donc à lever la main droite et à dire : « Je le jure ».