Messieurs les recteurs ont proposé de réinventer la débrouillardise collective. Cela m'a rappelé qu'il y a quelques dizaines d'années, entre camarades, nous nous organisions pour aider ceux d'entre nous qui étaient en difficulté. Nous nous apportions les devoirs, les parents des uns pouvaient aider aux devoirs des autres, il y avait une notion d'entraide lorsque des camarades peinaient sur certains cours. Je me demandais donc comment nous pourrions aujourd'hui, au-delà du numérique, réenchanter cette débrouillardise individuelle et collective.
Vous avez également mis en avant un retour d'expérience positif, à savoir la coopération qui s'est mise en place au lendemain du déconfinement entre l'Éducation nationale, les collectivités et les associations. Très souvent, des responsables d'associations me disent qu'ils souhaiteraient collaborer avec l'école de la République. Est-ce un rêve ou ce souhait pourrait-il réellement s'incarner ?
Par ailleurs, il nous a été suggéré ce matin dans le cadre d'une audition de créer une cellule d'alerte au niveau de l'Éducation nationale pour détecter les élèves en difficulté et écouter les professeurs qui auraient besoin d'être accompagnés. Une telle cellule existe-t-elle déjà ? Qu'en pensez-vous ?