Je renommerais plutôt la « débrouillardise collective » en « nouvelles formes de solidarité ». Dans une situation qui n'était pas une situation de crise, chacun restait de son côté. Avec la crise, nous avons vu réapparaître des formes de solidarité qui avaient dû exister à certaines époques. Elles se sont révélées extrêmement intéressantes et méritent d'être entretenues.
Pour ma part, j'ai modifié la nature de mon pilotage de l'académie de Créteil. J'ai désormais beaucoup plus de rapports avec les parents d'élèves. Au moment du confinement, j'ai en effet éprouvé le besoin d'organiser une réunion par semaine en visioconférence avec les représentants des parents d'élèves. À la sortie du confinement comme à la rentrée, les parents d'élèves ont souhaité poursuivre ces réunions.
À propos de la création d'une cellule d'alerte, nous avons déjà naturellement dans les rectorats des dispositifs souvent anonymes qui permettent à des professeurs d'exprimer leur mal-être et d'être accompagnés.