Comme vous le savez, les crises sont aussi des périodes pendant lesquelles les capacités des uns et des autres à être inventifs et à faire preuve de générosité se révèlent. C'est ce que nous avons rencontré sur le terrain pendant cette période de crise et de confinement.
Il existe une marge de manœuvre au niveau local pour autoriser des adaptations en fonction des contextes. Ainsi au niveau pédagogique, les professeurs sont autonomes et ils y tiennent beaucoup. Ce n'est pas pour autant que l'institution est indifférente par rapport à ces initiatives. Nous avons dans chaque académie des inspecteurs qui ont pour objectif de repérer les méthodes innovantes en pédagogie, en utilisation de matériels, et autres.
Nous repérons ces bonnes pratiques et nous les diffusons au sein de l'institution auprès des autres enseignants. Ce n'est pas une méthode verticale descendante mais plutôt une méthode qui provient du terrain. C'est exactement ce qui se passe concernant ce type d'initiatives. Quand les initiatives de terrain sont bonnes et qu'elles méritent d'être partagées, l'institution les prend en charge, sans cadenasser.
Tout ce qui relève des bonnes pratiques est à récupérer. L'initiative de l'ISAE-SUPAERO dans le cadre des cordées de la réussite en est un bon exemple, tout comme d'autres très belles initiatives prises ailleurs. Nous devons parvenir à les valoriser ensemble.