Les lycées professionnels sont bien évidemment très concernés par le décrochage. C'est la raison pour laquelle le ministre a souhaité en priorité le retour des élèves des lycées professionnels à la fin du mois de mai et au début du mois de juin. Là encore, un travail de rattrapage a été engagé.
Pour ne rien vous cacher, nous n'avons pas mobilisé de moyens supplémentaires mais nous avons utilisé des moyens économisés pendant la période de crise. Des dispositifs n'ont pu être mis en œuvre et toute cette manne d'heures a été mobilisée à cette rentrée à destination de ces élèves.
Les écoles hors contrat sont bien évidemment une préoccupation majeure, particulièrement dans l'académie de Toulouse où nous avons des difficultés avec certaines écoles, avec des procédures devant les tribunaux. Nous regardons cela de très près.
Il existe là aussi un enjeu en matière d'innovation pédagogique. Certains établissements visent à endoctriner les élèves et nous continuerons à les combattre, mais d'autres sont à la recherche de méthodes alternatives parce qu'ils estiment que leurs enfants ne sont pas adaptés à l'école traditionnelle. Il appartient à l'institution d'apporter une réponse à ce besoin, auquel répondent des écoles privées hors contrat ou sous contrat. Il faut que nous soyons inventifs en matière d'innovation pédagogique. Nous nous y efforçons.