L'Éducation nationale peut être fière de sa réactivité pendant la crise sanitaire et elle a su faire preuve d'une grande capacité d'adaptation dans un contexte inédit. La question de la remédiation scolaire pour pallier les éventuels retards d'apprentissage de certains élèves est centrale. Même si nos enseignants ont réalisé un travail remarquable pendant le confinement, tous les élèves ne sont certainement pas parvenus à acquérir l'ensemble des connaissances et savoir-être nécessaires pour poursuivre sereinement leur apprentissage. Si le dispositif « devoirs faits » constitue une bonne réponse, il n'est pas déployé sur l'ensemble du territoire. De plus, il ne concerne que les élèves de collège. Dès lors, M. le ministre, que préconisez-vous pour accompagner les élèves les plus en difficulté suite au confinement ? Ne pourriez-vous pas approfondir la piste du service civique ou celle de la préprofessionnalisation pour apporter un renfort dans la classe, notamment en primaire, si toutefois les évaluations en CP et CE1 montrent que le confinement a eu des conséquences importantes sur les résultats des élèves.
S'agissant des dispenses, il me semble que ce sujet est entièrement lié à la médecine scolaire.