La France a été l'un des rares pays à ne pas avoir obligé les étudiants qui étaient en échange international en mars 2020 à rentrer. Il m'a été recommandé de rentrer en France, mais cela n'était pas obligatoire. Des camarades allemands, hollandais ou belges ont été obligés par leur université à rentrer dans leur pays. Ce n'était sans doute pas la mesure la plus simple à prendre pour le Gouvernement, dans la situation d'incertitude du début de l'épidémie. Les vols étaient très peu nombreux – un vol toutes les deux semaines –, et les étudiants ne savaient pas quand ils pourraient revenir en France. Pour les étudiants français, ces retours n'ont pas toujours été très bien gérés, même si cela ne m'a pas posé de difficulté à titre personnel. Le fait de ne pas savoir quand ils pourraient rentrer était pour eux source d'angoisse.