En tant que lycéen entré récemment dans les études supérieures, je ne peux parler de l'université, mais l'information sur l'épidémie était quasiment nulle dans le lycée où j'étudiais l'année dernière. Nous nous sommes rendu compte que la crise prenait de l'ampleur lorsque le président a annoncé la fermeture des établissements scolaires. À aucun moment notre lycée n'a pris les devants et nous a informés sur la crise à venir. Nous avons été informés par les médias tout en continuant à suivre les cours normalement. Nous étions privés de beaucoup d'informations, ce qui a participé à donner un sentiment d'invincibilité aux lycéens, à leur impression qu'ils ne risquaient guère d'être concernés par la crise.
L'annonce de la fermeture des lycées a alors été d'autant plus brutale, car les lycéens ne prenaient pas la mesure de la gravité de l'épidémie. Je ne peux que reprocher ce manque d'information.
A l'université, cette année, les informations sont beaucoup plus régulières. L'importance de la crise et le fait que nous ne devons pas nous croire invincibles, car nous sommes jeunes, nous sont régulièrement rappelés.