Je souhaite également aborder la question de l'information. Jusqu'à la première intervention du président de la République dans le cadre de la crise, la plupart des étudiants de l'université se trouvaient dans une sorte de bulle. Nous n'avions pas conscience que nous vivions une crise sanitaire. Nous ne nous sommes rendu compte que la crise prenait des proportions incontrôlables qu'au cours des jours qui ont précédé la fermeture des universités.
L'information a été centrée, à partir de fin février, sur les mobilités. A Paris-Dauphine, un parcours spécial de trois années (le parcours Shanghai) consiste en la délocalisation d'une classe en Chine. Cette classe a été rapidement rapatriée. En revanche, le rapatriement des autres étudiants en Erasmus a été tardif, et n'a eu lieu que durant la deuxième semaine de mars.
Une fois le confinement installé, la communication a été beaucoup plus régulière. L'université nous incite à porter le masque, à respecter la distanciation sociale et à ne pas nous rendre sur le campus. Ainsi, d'importants progrès ont été réalisés en matière de communication depuis la période précédant le confinement.