En vous écoutant, je constate que dans la plupart des départements, vous êtes déjà dans une démarche d'accueil au-delà de 18 ans, parce qu'il y a des problèmes d'obtention des papiers, d'apprentissage, de recherche d'emploi.
Donc, le débat qui a eu lieu dans l'opinion sur la mise en application ou pas des recommandations de M. Adrien Taquet sur l'accueil des plus de 18 ans, compte tenu du confinement, et la réplique des associations disant que ces recommandations du ministre n'étaient pas appliquées, me semble, à vous écouter, ne pas être confirmé dans les départements que vous représentez. Vous semblez faire un effort conséquent pour aller au bout de cet accueil et pour assurer réellement l'insertion de ces jeunes.
Ma première question porte sur les moyens de l'évaluation, puisqu'il y a différents prestataires. Par moment, c'est la Croix-Rouge, par moment, c'est un autre prestataire. Quels sont les moyens de l'évaluation ? Sont-ils communs à tous les prestataires ?
Ma deuxième question porte sur les jeunes filles mineures non accompagnées qui ne représentent certes que 5 % des mineurs non accompagnés. Ce sujet n'a pas été abordé du tout. Quels dispositifs particuliers avez-vous mis en place pour leur accueil et pour leur insertion dans notre communauté nationale ?