Merci beaucoup Andrei. Je donne à présent la parole à Manon Fillonneau, déléguée générale du collectif national Droits de l'Homme Romeurope, qui a beaucoup travaillé pendant toute cette crise. Je me rappelle des premiers appels au début du confinement. Nous étions extrêmement désemparés par rapport à la manière d'atteindre ces personnes, de leur faire comprendre la situation, d'enclencher des actions pour gérer l'urgence, alors qu'elles gagnent généralement leur vie au jour le jour par la mendicité ou la récupération. Nous ne pouvions pas imaginer que du jour au lendemain, elles allaient être privées de toutes ressources. Il me paraît important de s'extirper d'une expérimentation très locale pour identifier, au niveau national, les défaillances, les bonnes initiatives et les moyens d'amélioration concrets. Nous ne serons plus jamais les mêmes qu'au premier confinement mais beaucoup reste à faire.