Je tiens à ajouter que les expulsions ne devraient pas s'arrêter uniquement pendant la période de crise. Avec notre collectif, nous demandons une trêve scolaire, c'est-à-dire qu'aucune expulsion n'ait lieu pendant l'année scolaire. Une expulsion induit six mois de déscolarisation. Il n'est pas possible de demander à un jeune vivant dans un bidonville, dans un squat ou dans un hôtel social d'être assidu à l'école alors qu'il est en permanence menacé du danger de se retrouver à la rue. À mon avis, cette trêve scolaire est primordiale pour l'assiduité à l'école des enfants en situation de précarité.