Nous savons que la crise a permis une plus grande stabilité de la situation des enfants qui bénéficient de l'aide sociale à l'enfance. Leurs éducateurs se montraient plus présents, les liens avec les parents étaient parfois rompus. En France, le maintien de ces liens constitue ordinairement un objectif primordial. Au vu de l'expérience du confinement, pensez-vous qu'il faille revoir cette politique de préservation en toutes circonstances des liens avec les parents ?
Par ailleurs, je m'inquiète du niveau scolaire des enfants, quels qu'ils soient. Je constate que depuis la dernière rentrée, leurs enseignements, en se concentrant sur leur remise à niveau, ne leur apportent aucun nouveau savoir.
Enfin, pour lutter contre les violences, j'encourage l'institution scolaire à mettre en place une éducation des enfants sur leurs droits en rapport avec leur corps. À l'âge de cinq ou six ans, un enfant ignore ce que les adultes ont l'interdiction de faire avec leur corps.