Tous vos propos constituent un appel à l'éducation. Cette éducation passe par la relation humaine, par le présentiel, mais doit aussi emprunter le chemin du distanciel, du numérique. Nous avons reçu tout à l'heure les représentants du CNED. Ils nous disaient que le CNED, jusqu'alors réservé aux enfants empêchés, est devenu, à travers cette crise, un partenaire de l'Éducation nationale. Cela est très important ! Le CNED pourrait être un instrument de formation et de formation au numérique en particulière. Je partage complètement les conclusions de M. Alava. Nous devons faire entrer l'éducatif dans le numérique, au lieu de culpabiliser, comme vous le disiez, monsieur Rohmer, tous les jeunes qui approchent leur téléphone portable ou leur ordinateur. Essayons d'utiliser ces outils, que les jeunes utilisent, pour faire passer un message éducatif.
Vous avez parlé, monsieur Rohmer, d'une politique de prévention beaucoup plus efficace dans les pays anglo-saxons. Pouvez-vous nous donner quelques pistes sur les méthodes employées dans ces pays ?
Madame, quelle appréciation avez-vous de la loi sur la protection des mineurs influenceurs ?
Vous avez relevé, monsieur Alava, que des jeunes des quartiers se sont retrouvés enfermés face à l'ordinateur et ont été nourris de discours radicaux. Cela appelle aussi au développement de lieux de rencontre dans les quartiers, dans les cités, pour ces jeunes, qui vont au lycée, au collège ou qui sont décrocheurs. Nous devons développer des zones éducatives complémentaires. Je ne sais pas si cela peut être fait à travers les centres sociaux ou à travers d'autres activités propres aux jeunes. Je partage la proposition très intéressante de former les parents au numérique au sein des entreprises.