Je souhaite féliciter le CNM pour sa réactivité face à la crise. Nous nous réjouissons du soutien financier au bénéfice des ensembles baroques et classiques. Toutefois, le soutien sera-t-il plus étendu au-delà de la crise ? La situation que nous traversons fait rejaillir de nombreuses questions, dont le manque de réponses conduit à la disparition progressive d'ensembles. Je m'interroge, par conséquent, sur le modèle économique du CNM. Vous semble-t-il viable, notamment pour ces ensembles ? Qu'est-il envisagé pour faire revivre sereinement ces ensembles, économiquement à bout de souffle ? Envisagez-vous d'engager une réflexion commune avec le ministère de la Culture sur la question des musiques indépendantes ?