Je regrette à mon tour que le Gouvernement ait reculé sur ce sujet, d'autant plus qu'il ressortait du rapport que, s'agissant du moins de la part de la Sécurité sociale, les avancées étaient possibles sur le court terme – elles auraient été souhaitables.
D'une manière plus générale, il y a urgence à instaurer ce nouveau droit. J'en appelle à une volonté politique forte pour généraliser le tiers payant, au lieu d'en rester au stade où il est « généralisable ». Le glissement sémantique nous fait craindre un report jusqu'aux calendes grecques de cette réforme. Ce serait une très mauvaise nouvelle pour nos concitoyens.