L'amendement vise à supprimer l'alinéa 1 du rapport annexé, le monde scientifique pas plus que les acteurs de l'enseignement supérieur n'ayant été étroitement associés à l'élaboration de cette loi de programmation de la recherche (LPR). Les conditions d'examen du texte au sein du Conseil national de l'enseignement supérieur et de la recherche (CNESER) ont été largement dénoncées : transmission du texte seulement quatre jours avant l'examen ; amendements des organisations non étudiés de manière individuelle ; vingt et une heures de travail à la suite pour terminer à six heures quarante‑cinq du matin, au lieu d'étaler les travaux sur deux jours. Plusieurs syndicats ont refusé de participer ou sont partis en cours de route, considérant que les conditions du dialogue social étaient très dégradées. La FAGE a dénoncé le fait que : « La LPPR pass[ait] au CNESER dans des conditions déplorables pour notre démocratie et le dialogue social. »