Le premier amendement tend à substituer, à la première phrase de l'alinéa 12, aux mots « faire face à », les mots « lutter contre » et à insérer, après le mot « biodiversité », les termes « et à faire face ». Le terme « lutter », plus volontariste que « faire face », reflète mieux l'urgence et la gravité des défis de la crise climatique et écologique.
Quant au second amendement, il vise à substituer aux mots « à la mise en danger », les mots « le dangereux déclin ». En effet, selon le rapport de l'IPBES, la plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques, environ un million d'espèces animales et végétales seraient menacées d'extinction dans les prochaines décennies, ce qui est sans précédent dans l'histoire de l'humanité.