Loin de baisser le nombre de contractuels dans la recherche et de les titulariser, le rapport annexé au projet de loi prévoit une augmentation de 15 000 emplois hors plafond. Pourtant, en 2017, la France comptait 23 618 enseignants-chercheurs non permanents et 19 901 agents contractuels hors enseignants employés sur des missions permanentes, 5 116 chercheurs non permanents et 11 774 ingénieurs et personnels techniques de recherche et de formation contractuels sur des missions permanentes.
Si ces personnels exercent des emplois sur des fonctions pérennes, il n'y a aucune raison valable de les maintenir dans la précarité et de moins les rémunérer que leurs collègues titulaires. Nous demandons donc la mise en œuvre d'un plan de titularisation des précaires exerçant des emplois sur des fonctions pérennes dans la recherche publique. Le recours aux non-titulaires doit être plafonné à 5 % des effectifs hors doctorants et stagiaires.