Bien entendu, nous travaillons à l'augmentation des dotations de base des laboratoires. Nous allons ainsi passer de contrats d'objectifs et de performance à des contrats d'objectifs et de moyens. Au demeurant, si nous souhaitions diminuer les moyens de la recherche, nous n'y consacrerions pas 25 milliards dans les dix prochaines années.
Par ailleurs, nous modifions profondément le dispositif du préciput. Désormais, 40 % du montant des financements de l'ensemble des projets seront affectés à la recherche de base par un abondement direct du financement des laboratoires. Cette première mesure est certaine ; elle est inscrite dans la trajectoire de l'ANR. En outre, nous étudions actuellement l'augmentation, selon des modalités plus classiques, des dotations des laboratoires au travers des organismes et des universités. Encore une fois, notre objectif n'est pas d'asphyxier la recherche mais de lui permettre de respirer.