Il s'agit, en quelque sorte, de corriger le tir puisque le texte prévoit uniquement la possibilité, pour les chercheurs ou enseignants-chercheurs, au travers du cumul d'activités, d'aller travailler dans le privé. En revanche, les acteurs de l'industrie, dans le même secteur, n'ont pas la possibilité de travailler pendant une période donnée dans le monde académique et ainsi de l'enrichir. Or l'on sait à quel point leur participation est importante dans certaines formations, ne serait-ce que pour initier nos étudiants au monde de l'entreprise.
L'objectif est de favoriser les mobilités entre les secteurs privé et public en permettant à un salarié du privé de bénéficier, sans rompre son contrat de travail, d'une autorisation d'absence d'une durée maximale d'un an, en vue de dispenser, à temps plein ou à temps partiel, un enseignement technologique, professionnel ou supérieur, ou de participer à une activité de recherche ou d'innovation dans un établissement public de recherche ou d'enseignement supérieur.