Les étudiants visent d'abord la réussite aux épreuves du concours. Y évaluer leurs connaissances dans le domaine du numérique éducatif ne peut que renforcer l'intérêt qu'ils portent au sujet.
Un temps, il avait été envisagé d'organiser une épreuve écrite au cours de laquelle les candidats au concours du professorat des écoles auraient accès à l'ensemble des données librement disponibles en ligne et construiraient à partir d'elles une séquence de classe. La mise en place d'une telle épreuve s'avère complexe, mais l'esprit en demeure présent.
L'information abonde. Comment choisir entre ses différentes sources ? Comment distinguer le vrai du faux ? Les enjeux sont réels. D'une manière ou d'une autre, il importe que le concours évalue la capacité des candidats à s'en emparer.
Si le concours se contente d'évaluer les seules connaissances disciplinaires, les étudiants se prépareront uniquement à leur maîtrise. Au contraire, si le concours introduit des considérations relatives au numérique, à l'égalité entre les femmes et les hommes, au harcèlement, les étudiants s'investiront davantage dans ces questions, au-delà de ceux qui sont impliqués par nature.