Au sujet du BYOD, je rappelle que nous nous reposions au commencement sur ce dispositif. Il concernait 67 000 élèves. Nous le tempérions par la mise en place d'un marché permettant d'acheter des ordinateurs à prix négocié, avec une aide de la région et sous une condition de ressources assez large.
Nous avons remarqué que la moitié des élèves concernés achetaient sur le marché. À la lumière des remontées des proviseurs et enseignants, nous ne pouvions cependant considérer que l'autre moitié des élèves étaient équipés. Il est apparu que le socle d'élèves non équipés restait globalement important et assez stable, y compris lorsque, dans un souci de faire évoluer ce système, nous avons entrepris d'abonder des fonds sociaux et d'organiser des formules de crédits. Ces dernières se sont par ailleurs avérées lourdes pour les familles.
Un deuxième facteur de complexité a tenu à l'hétérogénéité des machines. Elle ne facilite pas la maintenance ni, surtout, l'organisation des classes.
Par analogie avec les spécifications relatives aux calculatrices des cours de mathématiques, nous avons en définitive considéré que l'égalité entre les élèves supposait leur dotation avec un équipement unique. À l'école, les élèves doivent disposer des mêmes moyens. Nous entendions ainsi résoudre ensemble le problème des élèves non équipés et celui de l'égalité des élèves entre eux.