Je ne peux m'empêcher de penser à cet égard au concept de Big Society, défendu il y a quelques années par David Cameron, qui avait au moins le mérite de la franchise. Le 19 juillet 2010, il brossait ainsi à grands traits les principes de sa réforme : les citoyens ne doivent plus « se tourner systématiquement vers les responsables politiques, les autorités locales ou le Gouvernement pour régler leurs problèmes, mais, plutôt, [se sentir] libres et capables de se débrouiller tout seuls ». En effet, lorsque le politique se défausse, que l'État se désagrège, il reste cette solution de bouts de chandelle : que les gens se débrouillent, bénévolement de préférence.