Je connais votre engagement dans ce domaine. La question est de savoir comment ouvrir ce cadenas – l'EPIDE n'étant accessible qu'à partir de 18 ans – alors que nous savons à quel point nous pouvons transformer la vie d'un jeune entre 15 et 18 ans, en partageant avec lui le chemin d'engagement qui lui correspond le mieux. L'une des réponses à cette question se trouve dans le temps de cohésion, et dans la mission d'intérêt général qui le suit, dans le cadre du SNU. C'est en cela que ce dispositif constitue une politique sociale structurante.
Comment accompagner des jeunes identifiés en situation de décrochage, dans le cadre du SNU, vers un EPIDE ? Les alertes et les propositions issues de vos travaux seront partagées avec les trois ministres chargées des EPIDE : Mme Florence Parly, ministre des Armées, Mme Élisabeth Borne, ministre du Travail, et Mme Nadia Hai, ministre déléguée auprès de la ministre de la Cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales, chargée de la Ville.
Nous pourrons alors envisager soit d'abaisser l'âge d'entrée en EPIDE, soit de proposer d'autres chemins aux jeunes identifiés comme étant en difficulté.
Par le triptyque de la défense, de l'Éducation nationale et de l'éducation populaire composant l'accompagnement humain du SNU, nous disposerons de tous les moyens et outils nécessaires pour identifier et accompagner nos jeunes dans les difficultés qu'ils rencontrent à cet âge si crucial.